14 décembre 2006

Hanté par les Vilbrequins...

Petit hommage à mon grand père, Georges GERTHOFFERT.


Aujourd'hui, en révisant mon cours de Comportement Vibratoire du Navire (COVIB pour le cercle fermé des initiés à la Grande Confrérie des Acronymes de l'Option Hydrodynamique et Génie Océanique de l'École Centrale de Nantes), je suis tombé sur un mot qui me rappelle des souvenirs d'enfance et l'imagination débordante et parfois farfelue de mon grand-père: au détours de mes pages de cours est apparu le mot Vilebrequin.

C'est au cours d'une promenade à la Gauchmatt, près du Val du pâtre (Soultzmatt-Orschwihr) que se dresse un immense menhir. Papi, qui il faut le dire adorait faire son intéressant et inventer des histoires et des mots (comme le veut la longue tradition alsacienne), s'était amuser à nous conter l'histoire de ce menhir et de cette forêt selon lui hantée par des esprits pernicieux, les Vilebrequins. Nous étions encore biens jeunes mes cousins et moi, et peu instruits des choses de la mécaniques, et ce mot résonnait de tonalités magiques et un peu terrifiantes, bien que l'on connaissait notre grand-père et ses histoires abracadabrantesques.

Aujourd'hui je sais ce qu'est un vilebrequin (heureusement pour moi car sinon j'aurai des problèmes pour mon devoir de demain matin), mais ce mot gardera pour moi une connotation enfantine de menhir et de fantômes...

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